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MiniCroisières du C.N.R.

Qui voit Sein reste sur sa faim !

Qui voit Sein reste sur sa faim !
Qui voit Sein reste sur sa faim !
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Qui voit Sein reste sur sa faim !
Qui voit Sein reste sur sa faim !
Qui voit Sein reste sur sa faim !
Qui voit Sein reste sur sa faim !
Qui voit Sein reste sur sa faim !

Chronique de l’Ile de Sein.

Qui voit Sein reste sur sa faim !

(Nouvelle mouture du célèbre adage marin.)

 

Seulement 2 bateaux (Byblos et Valric) , et 5 participants s’alignaient dimanche 12 mai sur la ligne de départ de la première MiniCroisière 2019. Effectif réduit par l’absence regrettée des piliers Kentan, Sarava et Sioul, indisponibles à cette date, et des autres bateaux du club. Première croisière fixée trop tôt dans la saison ? Destination initiale du Véryac’h peu  motivante? … à méditer !

 

Finalement décision était prise de retarder le départ d’une journée et de mettre le cap sur l’île de Sein : Courants faibles et portants, marées de morte-eau , bonne couverture météo … que demande l’équipage ? Sein donc, goût d’aventure pour tous mais aussi déjà, pour certaines, goût du fameux homard à la Sénane.

 

L’aller s’avéra sans faute (de goût). Olivier et Alain partaient à 11h30 de Roscanvel sur Valric, Muriel, Nelly et Jean-Paul déjeunaient tranquillement sur Byblos, au ponton à Camaret, rejoints par Jocelyne pour ce repas dominical. A 14h30, aurevoir à Jocelyne et appareillage pour prendre en chasse Valric déjà très en avance.

 

Vent faible et prés-serré bâbord amure, mer plate, soleil nous étions satisfaits d’avoir reculé le départ d’une journée. Vers 16h risée diesel, faute de vent afin de rallier l’arrivée à l’heure prévue soit l’étale de basse-mer. « Calme blanc » en arrivant sur l’île, aucune difficulté d’approche, prise d’un gros coffre libre au fond du port : l’idéal ! Valric qui avait fait l’effort de terminer à la voile nous rejoignait à couple : amarres de pointes, 2 gardes, multiples pare-battages lubrifiés au liquide vaisselle, c’était l’assurance d’une escale paisible.

 

Pris par l’ambiance Nelly et Muriel proposaient même de rester un jour de plus pour visiter la terre mais surtout pour le ragoût de Homard, spécialité culinaire du lieu. Réservation faite illico au réputé restaurant d’AR-MEN pour les 3 de Byblos le lundi midi, les 2 de Valric prétextant une obligation de calendrier pour repartir dès le lendemain matin. Prescience ? Intuition ?

 

Les prévisions météo envisageaient bien durant la nuit un petit force 4 (rafales à 5) d’Est mais bon : au fond du port, protégé par un brise lame partiel au Sud/Est, une remontée des fonds cassant les vagues plein Est et un ilot au Nord/Est nous étions abrités…Grave erreur.

 

Coucher vers 11h, le vent commençait à se lever mais pas de clapot grâce à cette efficace barrière naturelle qu’aurait pu nous envier Marguerite Duras. Or à minuit, à marée haute, la mer submergeait bel et bien notre fragile barrage, le clapot entrait dans le port et là, réveil pour tous : couinements des pare-bats martyrisés, rappels brutaux des amarres, angoisse quant aux mouvements erratiques des mâts qui menaçaient de s’entrechoquer. Trois heures de rodéo jusqu’à la mi-marée descendante qui rétablissait enfin la protection naturelle du site. Ouf !

 

Au petit matin, débriefing collectif et révision générale des programmes. Valric reconfirmait son départ immédiat et appareillait derechef. Vérification de la météo, force 4 en journée, force 5, rafales à 7 pour la nuit prochaine, aïe ! Retour immédiat à Camaret et adieu le projet Homard…Qui voit Sein reste sur sa faim !

 

Nelly décommandait le restaurant d’AR MEN et se souvenait alors de la recommandation de sa sage patronne : « Surtout, si vous ne pouvez pas venir, soyez gentille de me prévenir… ». Admirable anticipation des Sènans.

 

Un ris dans la grand-voile, génois partiellement roulé puis full, vent de travers puis bon-plein force 4 : Le Toulinguet d’un seul bord et retour à la case départ.

 

Nous envisageons de retourner à Sein par vent nul ou très modéré d’Ouest, éventuellement même par le courrier régulier. Qu’en dîtes vous ?

 

Jean-Paul

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N
que la mer est belle
Répondre
J
OUI